29/03/2011

Andrew Rowan Summers - The Unquiet Grave (1951)


















Je pousse le poème de Bouchet d'un doigt pour placer ce très honorable album qu'on m'a demandé d'uploader l'autre jour. La génération internet n'écoute pas de trad folk, et ça rend ce genre d'objets très difficile à trouver (a+b). Votre meilleure chance est spotify. La version que j'ai ici est à peu près de l'anti-flac tellement le taux de conversion est bas. Cette bientôt habituelle trahison aux principes de ce blog ne change pas le fait que c'est mon dernier 10/10 en date, bien que je me sente un peu seul dans mon enthousiasme (merci Credo tout de même). Vous allez retrousser vos manches et remédier à ma solitude.

Summers, dont je ne connais ni la vie ni la relation avec cette funeste pochette, était en tout cas américain, bien que j'associe toujours la folk de chambre et les voix affectées au caractère british (Baby Dee, Dorothy Carter) dont le meilleur exemple contemporain est Broughton. Si c'est dit "de chambre", la musique de Summers reste cela dit carrément pastorale, très romantique, épique et aussi réservée en même temps. Bien que je n'en connaisse que deux (le classique eponyme et le plus que fameux House Carpenter), je suppose que la totalité des titres appartiennent au répertoire traditionnel.

Moi je dois bien avouer trouver ça complétement supérieur. Je sais pas, c'est empreint d'un sérieux, c'est dévoué comme un chant religieux à l'affliction (si si, je rapproche les deux), ça force au silence avec ce vieux charisme du chant et de l'individu. Bref, il y a toute une imagerie qui vient avec ce genre de musique distante de nous d'une ère entière: shakespearienne, de misère absolue ou ou de poésie du XVIe. Et ce disque remplit chez moi un besoin particulier avec ses mélodies carillonantes, berçantes et cette impression obsédante de la folk que tout revient, que tout est en cycle (indivisible, triste, tragique, et doux).

26/03/2011

En bleu adorable... (1800-1806)

























En bleu adorable fleurit
Le toit de métal du clocher. Alentour
Plane un cri d'hirondelles, autour
S'étend le bleu le plus touchant. Le soleil
Au-dessus va très haut et colore la tôle,
Mais silencieuse, là-haut, dans le vent,
Crie la girouette. Quand quelqu'un
Descend, au-dessous de la cloche, les marches, alors
Le silence est vie; car,
Lorsque le corps à tel point se détache,
Une figure sitôt ressort, de l'homme.
Les fenêtres d'où tintent les cloches sont
Comme des portes, par vertu de leur beauté. Oui,
Les portes encore étant de nature, elles
Sont à l'image des arbres de la forêt. Mais la pureté
Est, elle, beauté aussi.
Du départ, au-dedans, naît un Esprit sévère.
Si simples sont les images, si saintes,
Que parfois on a peur, en vérité,
Elles, ici, de les décrire. Mais les Célestes,
Qui sont toujours bons, du tout, comme riches,
Ont telle retenue, et la joie. L'homme
En cela peut les imiter.
Un homme, quand la vie n'est que fatigue, un homme
Peut-il regarder en haut et dire : tel
Aussi voudrais-je être ? Oui. Tant que dans son cœur
Dure la bienveillance, toujours pure,
L'homme peut avec le divin se mesurer
Non sans bonheur. Dieu est-il inconnu ?
Est-il, comme le ciel, évident ? Je le croirais
Plutôt. Telle est la mesure de l'homme.
Riche en mérites, mais poétiquement toujours,
Sur terre habite l'homme. Mais l'ombre
De la nuit avec les étoiles n'est pas plus pure,
Si j'ose le dire, que
L'homme, qu'il faut appeler une image de Dieu.
Est-il sur la terre une mesure ? Il n'en est
Aucune. Jamais monde
Du Créateur n'a suspendu le cours du tonnerre.
Elle-même, une fleur est belle, parce qu'elle
Fleurit sous le soleil. Souvent, l'œil
Trouve en cette vie des créatures
Qu'il serait plus beau de nommer, encore,
Que les fleurs. Oh ! comme je le sais ! Car
A saigner de son corps, et au cœur même, de n'être plus
Entier, Dieu a-t-il plaisir ?
Mais l'âme doit
Demeurer, je le crois, pure, sinon, de la Toute-Puissance avec ses ailes approche
L'aigle, avec la louange de son chant
Et la voix de tant d'oiseaux. C'est
L'essence, c'est le corps de l'être.
Joli ruisseau, oui, tu as l'air touchant
Cependant que tu roules, clair comme
L'œil de la Divinité, par la Voie Lactée.
Comme je te connais ! des larmes, pourtant,
Sourdent de l'œil. Une voix allègre, je la vois dans les corps mêmes
De la création alentour de moi fleurir, car
Je la compare sans erreur à ces colombes seules
Parmi les tombes. Le rire,
On le dirait, m'afflige pourtant, des hommes,
Car j'ai un cœur.
Voudrais-je être une comète ? Je le crois. Parce qu'elles ont
La rapidité de l'oiseau; elles fleurissent de feu,
Et sont dans leur pureté pareilles à l'enfant. Souhaiter un bien plus grand,
Le nature de l'homme ne peut en présumer.
L'allégresse de telle retenue mérite elle aussi d'être louée
Par l'Esprit sévère, qui, entre
Les trois colonnes souffle, du jardin.
La belle fille doit couronner son front
De fleurs de myrthe, parce qu'elle est simple
Par essence, et de sentiments
Mais les myrthes sont en Grèce.

Que quelqu'un voie alors dans le miroir, un homme,
Voie son image alors, comme peinte, elle ressemble
A cet homme. L'image de l'homme a des yeux, mais
La lune, elle, de la lumière. Le roi Œdipe a un
Œil en trop, peut-être. Ces douleurs, et
D'un homme tel, ont l'air indescriptibles,
Inexprimables, indicibles. Quand le drame
Produit même douleur, du coup la voilà. Mais
De moi, maintenant, qu'advient-il, que je songe à toi ?
Comme des ruisseaux m'emporte la fin de quelque chose, là,
Et qui ne se déploie telle l'Asie. Cette douleur,
Naturellement, Œdipe la connaît. Pour cela, oui, naturellement.
Hercule a-t-il aussi souffert, lui ?
Certes. Les Dioscures dans leur amitié n'ont-il-pas,
Eux, supporté aussi une douleur ? Oui,
Lutter, comme Hercule, avec Dieu, c'est là une douleur. Mais
Être de ce qui ne meurt pas, et que la vie jalouse,
Est aussi une douleur.
Douleur aussi, cependant, lorsque l'été
Un homme est couvert de rousseurs -
Être couvert des pieds à la tête de maintes taches ! Tel
Est le travail du beau soleil; car
Il appelle toute chose à sa fin. Jeunes, il éclaire la route aux vivants,
Du charme de ses rayons, comme avec des roses.
Telles douleurs, elles paraissent, qu'Œdipe a supportées,
D'un homme, le pauvre, qui se plaint de quelque chose.
Fils de Laius, pauvre étranger en Grèce !

Vivre est une mort, et la mort aussi est une vie.

Hölderlin, En bleu adorable. Traduction d'André du Bouchet.

« Ce poème est extrait du roman de Wilhelm Waiblinger, Phaéton, où il est attribué à un poète fou dont Hölderlin est le modèle. Waiblinger note : « Voici quelques feuillets de sa main qui donnent une idée de l'effroyable égarement de son esprit. Dans l'original, ils sont rédigés en vers, à la façon de Pindare ». Ils sont traduits ici dans la disposition que leur a donnée Ludwig von Pigenot, continuateur de l'édition Hellingrath.
Friedrich Beissner leur rend leur disposition en prose et refuse de les considérer comme un poème authentique de Hölderlin. André du Bouchet, qui l'a traduit, ici, écrit : « La beauté insurpassable de ce poème, ainsi que sa cohérence, rendent de pareilles conjectures vaines », et Heidegger l'appelle un « grand poème, inouï », dont il tire certains éléments de son essai : Hölderlin et l'essence de la poésie. »



21/03/2011

Diablo Swing Orchestra - Sing Along Songs for the Damned & Delirious (Ascendance 2009)


En 2007, Diablo Swing Orchestra avait redonné un sérieux coup de jeune (ou de vieux, c'est selon ...) à la mal nommée scène "Jazz-Metal", en prouvant simultanément :
- que boogie et disto sont non seulement hautement compatibles, mais se passent volontiers de mesures composées et arpèges à la con ;
- que le Metal peut plaire à ta maman ;
- que les filles peuvent chanter du hard sans ressembler à un cosplay très très fauché, selon les cas, de Galadriel ou de Sauron.
Ça s'appelait "The Butcher's Ballroom", et pour le cours de rattrapage, ça se télécharge légalement ET gratuitement sur Jamendo !
Rebelote en 2009. À nouveau, un seul principe central : le fun. Diablo Swing Orchestra est l'opposé de ces groupes pseudo-cérébraux qui te pompent l'air en montrant qu'ils ont bien appris leur solfège, ou qui se raccrochent tant bien que mal à leurs lectures pubères pleines de dragons, de grandeur et de majesté pour te tartiner de la nappe orchestrale superflue ou une soprano qui n'a jamais rien écouté d'autre que la Reine de la Nuit. Ici, le swing côtoie la valse, le flamenco et les chansons à boire sibériennes ; de manière tout à fait superficielle, assumée et revendiquée comme telle. Il faut que ça rebondisse, que ça surprenne, que ça soit drôle, que ça prenne aux tripes et que ce soit instantanément gravé dans la mémoire de l'auditeur. Diablo Swing Orchestra, c'est une gratte pachydermique qui accompagne une section de cuivres (et pas l'inverse) sur un rythme foutrement cha-ba-da ; c'est Annlouice Wolgers, gothic-lolita de cabaret déglingué, qui chante comme une gamine en voix de tête et hurle sa haine des végétariens et son amour de l'absinthe ; c'est un truc qui va te faire sursauter, te foutre la pêche, te coller un sourire à la con pour le reste de la journée, et qui ne s'encombrera jamais de savoir si l'ambiance est trop ou pas assez "malsaine", "énergique", "psychédélique" ou "acérée". Et quand on sait que pour ce petit bijou, le distributeur ne demande que 9£, frais de port compris, pour n'importe où dans le monde ... Y'a pas le choix, il faut que ça tourne. C'est le printemps, quoi, merde !

En une phrase : "Bring the cookie, kill the cookie, who's the cookie, I'm the cookie !"

Acheter à un prix ridiculement bas / FLAC

07/03/2011

Skullflower - IIIrd Gatekeeper (1993)


Petite gourmandise que ce IIIrd gatekeeper, certainement l'un des meilleurs moments dans la discographie plutôt épaisse de Skullflower, formation ayant vu officier en son sein des membres aussi impopulaires que Stephen Thrower de Coil ou Philip Best de Whitehouse, composée d'un seul membre fixe, Matthew Bower, active depuis 1985 et encore de nos jours après une petite pause en 1997 puisqu'on lui doit un double album de black/noise (!) sorti pas plus tard que l'année dernière. Ce n'est pas de celui-ci dont je vais parler dans quelques instants, mais bien d'un de leur premier album, un beau brûlot de noise rock sombre et incontrôlable qui mérite au moins un peu d'attention.

Brûlot qui, s'il s'avère forcément moins abrasif que les autres sorties plus récentes, n'en reste pas moins étonnamment sauvage. Un véritable paradis aux fondements rock finalement assez primitifs qui s'offre aux amateurs de feedbacks, de larsen et d'autres sonorités divines et bruyantes qui abreuveront leurs oreilles jusqu'à plus soif et même plus encore, les amplis intarissables de Skullflower déversant en continu leur fiel, enflammé comme un jet de napalm par une étincelle électronique introduisant tout les morceaux ou presque, feedback qui donne véritablement corps à chacune des pistes, que cela soit en enveloppant d'essence noire les articulations distinctes d'une basse rocailleuse qui serpente insouciante les murs infranchissables de sons acérés, en cascade de feu judicieusement soutenue dans l'éther par des patterns de batteries diaboliquement simples, gavé d'effets, de wah-wah furieuses, dans le magma secoué de trémolos déchaînés ou tout simplement noyé dans le bordel ambiant, quand vient le moment de relâcher la pression accumulée et d'envoyer la sauce. Plus encore que l'atmosphère ténébreuse générale du bousin, ce sont ces moments chaotiques qui donnent la forme des choses à venir dans les futurs Infinityland ou Strange Keys to Untune God's Firmament, depuis le quasi-black Larks Tongues jusqu'aux incantations de Spoiler, au psychédélisme latent qui pourrait parfaitement annoncer un album comme Orange Canyon Mind, autre grande réussite du groupe dont je parlerai prochainement histoire que votre lampe à bulles ne prenne pas trop la poussière. En attendant je recommande vraiment l'écoute de celui-ci, attention prise de risque, à ceux enthousiasmés par l'excellent Aun VII présenté par l'un de mes éminents collègues, aux amateurs de Sunn, Earth et cie, ou aux gens comme moi qui adorent coller leurs grosses tronches près de l'ampli avec le gain et la reverb à fond. M'kay?

A noter pour ceux qui en veulent encore plus, que le suivant, Obsidian Shaking Codex, même s'il est à mon sens un poil moins intéressant - et encore- que son grand frère, continue sur la voie du feedback indomptable, des drones et des montagnes de bruits guitaristiques pour quelque chose qui s'écarte encore plus des quelques vestiges de structures qui perduraient sur gatekeeper.

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05/03/2011

Aethenor - Faking Gold and Murder (2009)























Attention, chronique béhemoth en approche pour un all-stars band international qui, jusque là, s'était contenté de pondre des trucs très en dessous du potentiel de ses membres ("bah c'est pas un all stars-band pour rien", diront les mauvaises langues). Comment, je vous le demande (attention, ça va être long), comment ne pas trépigner à l'idée d'une collaboration entre les désormais mondains Stephen O'Malley et David Tibet, qu'on ne présentent plus (normal, ils sont mondains), Daniel O'Sullivan (Guapo, joli rip-off de Magma, mais chut c'est lui au Fender Rhodes qui dispense de ses superbes textures), Alexander Tucker et son blues/folk zarbi, la paire rythmique ici ahurissante de finesse et de liberté du duo Nicolas Field/Alexandre Babel (buttercup metal polish in da place) - toute à la fois colonne vertébrale et partie prenante de l'atmosphère développée dans cet enregistrement - avec enfin Vincent de Roguin, fondateur du groupe, membre des Shora, Odio Terz et dont l'œuvre, au carrefour de la musique concrète, électronique et répétitive est obnubilée par la question de la narration, du réel et du point de bascule de ce monde-ci dans l'autre ? Et comment ne pas être amèrement déçu par les précédents "Betimes Black Cloudmass", "Deep Into the Ocean Sunk the Lamp of Light" qui, sans être intrinsèquement mauvais, manquaient cruellement de direction, de vision et de liant ? On se retrouvait alors en mode "head scratching" (comme disent les ricains) devant des achalandages électroniques hasardeux, ennuyeux et tâtonnants - à tout le moins peu convaincants dans leurs enchaînements et leurs proliférations sonores éthérées, qui, faute de pertinence et de direction, tombaient irrémédiablement dans l'oreille d'un sourd (endormi de surcroît).

"Faking Gold and Murder" est un sursaut, un point dans la discographie du groupe qui se transcende (ou qui s'est tout simplement sorti les doigts du cul) en incorporant les éléments des deux précédents essais, et, d'une formule trouvée, d'une maturité enfin atteinte, de transfigurer le projet en quelque chose, il faut bien le dire, d'assez monstrueux, de plus violent et suffoquant que ce qui le précédait. Je pense qu'ils ne s'y sont guère trompés : "En Form for Blå", leur petit dernier sorti cette année, continue de placer la barre haute. Et c'est tant mieux.

"Faking Gold and Murder" donc, propose quatre "improvisations", que je soupçonne plutôt mi-écrites/mi-improvisées. Quatre improvisations difficilement descriptibles, d'une part parce qu'elles ne font en quelque sorte qu'une tant le fil narratif demeure tendu comme celui d'Ariane, où chaque morceaux est une "zone" à lui tout seul, où chaque instants se succèdent et s'écoulent fluidement dans une égale fascination, une égale tenue en haleine; et, d'autre part, tant les détails, non content de jaillir profus de tous côtés en densifiant une matière sonore ample et ductile, en perpétuelle recréation - sur le sol, grouillant, rasant, courant et proliférant (la première piste); au plafond brillant, tintant, clignotant et tintinnabulant, sous la forme de pâles et Messaiennes lumières qui guident le voyageur dans une antique cité souterraine s'ouvrant, en face de lui, aux solennels sons de gonds et de vétustes mélodies (deuxième et première piste); et droit devant lui, échos et résonances de toutes sortes, sonorités amples et graves, comme d'un vent circulant dans les abîmes ou d'obscurs corps chutant au fond de puits abandonnés (la Moria quoi) - tant ces sons, disais-je, non content de faire cela et bien plus encore (je vous passe le foisonnement des timbres, des tons et des variations), s'allient dans une espèce de formule oxymorique fascinante, quasi-constante, très Supersilent-esque dans l'âme, mariant le chtonien et le céleste, l'âcreté limite noise de certains phénomènes sonores non-identifiés, de cloaques minéraux, suffocants, où chaque composants se condensent et se cristallisent en une masse sonore inhospitalière (la troisième piste, monumentale); et le recueillement surnaturel de la piste finale, où Tibet, extatique, récite, d'une voix ayant délaissé son aigreur pour un ton plus recueilli et aérien, des textes surnaturels sur d'amples et fondantes plages ambient (Coil n'est pas loin à ce stade), où éclosent de lumineux drones en bourgeons liquides, stellaires, là, tapis iridescents, en suspension dans le vide, cœur du sépulcre où s'achève notre voyage ...

J'aimerai souligner, en guise de pseudo-conclusion (car en toute choses et surtout en musique, la connerie est de conclure), et puisque je ne pense pas l'avoir encore fait, le remarquable travail d'ambiance et de dynamisme fourni par la fabuleuse paire Field/Babel. Un exemple parmi tant d'autres, mais qui me semble être le plus représentatif (et qui m'évitera d'être trop disert, pour une fois - comment ça "pénible" ?! allez vous faire foutre) : la piste trois; où les deux batteurs, suivant en cela une structure qu'on jurerait inspirée du Persephassa de Xenakis, redoublent de virtuosités afin, de leurs frappes sèches, mates et nerveuses, de donner l'illusion de papillons de nuits se heurtant patauds à la surface d'une lampe. Inexorablement, ces dernières se rapprocheront en étrécissant peu à peu leurs intervalles (effet claustrophobique garantie, avec amoncellement de détails courant entre la chair et l'os), et, lorsqu'elles finissent par se confondre dans une confusion assourdissante, d'exploser et de tout emporter dans une tempête free mémorable. Geuh. Après avoir écouté ça, m'est avis que vous pourrez claquer en paix (ah bah non, tiens, j'ai encore le live Supersilent à vous présenter).

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02/03/2011

The Legendary Cool Blogs

La génération blog est déjà bientôt obsolète (ddl etc), mais franchement, quelle gloire.

http://whatsinmyipod.blogspot.com/
Best taste in music ever
Africaaaa