14/01/2010

Klaus Schulze - Moondawn (1976)






















Un des chefs d'œuvre Berlin School, avec le X, du grand ordonnateur de la musique électronique allemande des 70's : Klaus Schultze, s'adjoignant le groove d'Harald Grosskopf aux percussions. A l'époque où "musique électronique" ne rimait pas avec staticité chiante, mais compositions évolutives. Rien à voir, donc, avec les âneries playschool bontempi deux-doigts si prisées actuellement.

Buy it or die

Pamelia Kurstin - Thinking Out Loud (2007)



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Johnny Winter - Second Winter (1969)



Hey dude, pas très UG, mais l'incarnation du feeling bluuuuuues des 60-70's. L'upload du live viendra sûrement.

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13/01/2010

Inade - Aldebaran (1996)



Métempsychose élémentale. De l'alpha à l'oméga, lorsque le commencement ne se dissocie plus de la fin, vous fusionnez avec le Néant, cet étant originel, siège de l'infinité des possibles. Masterpiece de Dark Ambiant, Lustmord transfiguré.

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12/01/2010

Jordi Savall - La Viole Celtique (2009)



The man that hath no music in himself,
Nor is not moved with concord of sweet sounds,
Is fit for treasons, stratagems, and spoils;
The motions of his spirit are dull as the night,
And the affections dark as Erebus
Let no such man be trusted. Mark the music.


William Shakespeare, The Merchant of Venice, Act V, Scene 1.

" La musique exprime et prolonge ce que la parole ne peut plus dire, et le temps filtre et nettoie ces mélodies transmises par tradition orale, de tout ce qui n’est pas essentiel. C’est ainsi que toutes ces musiques, d’auteurs le plus souvent restés anonymes, sont devenues, grâce à leur vitalité, beauté, émotion et charme, indispensables à la célébration des moments les plus marquants des différentes étapes de la vie quotidienne et de la vie de l’homme. Chansons pour vaincre la tristesse ou célébrer les bonnes nouvelles, danses pour fêter les moments de bonheur et de joie, plaintes pour surmonter la perte d’un être cher ou le souvenir d’un fait malheureux, toutes ces œuvres merveilleuses, mais néanmoins fragiles, représentent l’apport sensible et le plus personnel de cultures, souvent marginalisées ou persécutées, à l’histoire de la création musicale. Elles restent et resteront dans nos cœurs, comme les voix véritables et l’esprit essentiel d’une civilisation qui a su et sait garder vivante grâce à la musique, la mémoire et l’âme de son identité historique. "

JORDI SAVALL
Bellaterra, 20 de Février 2009.

Un artiste rare, assurément. Looking for Marin Marais now.

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11/01/2010

Pierre Henry - Apocalypse de Jean (1968)

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Pour cette prime inauguration, voici l'une des plus terribles œuvres du visionnaire français, qui fût, avec Shaeffer, l'instigateur d'une musique travaillant sur la matière même du son : la musique concrète. Pape de l'électro-acoustique, Godfather des tables de mixage, des bidouillages sur bandes et des échantillonnages tout azimut, Pierre Henry décline le livre de la Révélation biblique sous le mode de l'oratorio. Ce dernier, traversé de courts-circuits sinusoïdaux, sibyllins ; d'ondes à la plastique figurative aussi bien que symbolique, oscillant sans cesse entre gigantesques masses sonores et signaux à l'insupportable précision ; ce dernier dis-je, voit la lecture de Jean Négroni se transfigurer peu à peu, passée au filtre, modulée, élément consubstantiel à l'œuvre, tandis ce que vient, plage après plage, le Royaume de Dieu sur Terre. La montée en puissance est irrésistible ... et le traumatisme, lui, est sans rémission.

Indispensable.

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